Récital de clavecin avec Sarah Rouppert
L’association Musique En Bretagne Romantique aura le plaisir de recevoir au Pianorium Sarah Rouppert, claveciniste, le samedi 8 juin à 20 heures;; Agnès Dubois-Chauvet vous présentera également ses pianofortes dernièrement acquis et en cours de restauration.
SAMEDI 8 JUIN à 20 heures
Au programme du concert :
Avec ce programme entièrement dédié aux sonates de Domenico Scarlatti (1685-1757), Sarah Rouppert souhaite plonger le public dans un bain musical lumineux et chantant, à la rencontre de l’univers fascinant de Domenico Scarlatti.
K. 1 — Ré mineur
K. 213 — Ré mineur
K. 27 — Si mineur
K. 478 — Ré majeur
K. 30 — Sol mineur
K. 152 — Sol majeur
K. 417 — Ré mineur
K. 32 — Ré mineur
K. 41 — La mineur
K. 57 — Si bémol majeur
K. 58 — Do mineur
K. 555 — Fa mineur
Sarah Rouppert se forme dans la classe de Julie Blais, au conservatoire de Juvisy-sur-Orge, avant d’étudier le clavecin avec Olivier Baumont et la basse continue avec Blandine Rannou et Thierry Maeder au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Elle y obtient le Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicienne en 2021 et y poursuit sa formation en pédagogie jusqu’à l’obtention du Diplôme d’État en clavecin et basse continue en 2023.
En tant que continuiste, elle joue à l’orgue et au clavecin sous la direction de Christophe Rousset (Cathédrale Notre-Dame de Paris) et de Hervé Niquet (Cathédrale Saint-Louis des Invalides, Festival Baroque de Pontoise) dans des programmes français du XVIIe siècle (Charpentier, Frémart, Bouteiller). En 2019, elle inaugure le premier opéra baroque du Festival Classic à Guéthary avec Dido & Aeneas de Purcell, en jouant aux côtés du quatuor Hanson et sous la direction de Victor Jacob. Mais c’est son affection pour le répertoire baroque allemand qui colore le plus particulièrement son travail, notamment avec l’ensemble Le Nom sur le bout de la langue. Fondé en 2018, l’ensemble consacre ainsi ses premiers programmes aux œuvres instrumentales et vocales de Bach, Telemann et Haendel.
Depuis 2017, Sarah enseigne dans différents conservatoires avant de s’installer à Saint-Malo où elle encourage la création d’une classe de clavecin et le rayonnement de la musique ancienne sur la Côte d’Émeraude. À ce titre, elle dirige en 2023 la création du Malade imaginaire de Charpentier avec les musiciens, danseurs et comédiens du Conservatoire de Saint-Malo. En 2024, elle joue pour l’association Musique en Pays de Saint-Malo en trio avec Marc Mouginot (basson) et Joana Soares (hautbois), solistes de l’Orchestre National de Bretagne.
En janvier 2025, Sarah participera à la saison musicale du Collège des Bernardins (Paris) en lien avec l’exposition de l’artiste peintre Augustin Frison-Roche. Elle dirigera le concert d’inauguration de cette exposition de peinture sacrée avec un programme baroque réunissant douze chanteurs et instrumentistes sur le thème de l’Épiphanie.
Parallèlement à son travail pédagogique et artistique, Sarah s’initie à l’orgue dans la classe de Loïc Georgeault et de Florence Rousseau. Elle est par ailleurs membre du Conseil d’Administration du fonds de dotation L’Art de la Fugue qui met en lumière l’orgue historique espagnol de Fresnes-Buenafuente del Sistal.
Dans une autre vie, elle a étudié la philosophie à la Sorbonne et s’est spécialisée sur la pensée esthétique et morale de Kant. Elle a soutenu ses recherches de master sous la direction de Christian Bonnet.
Concert jeunes talents avec le DUOMORI
L’association Musique En Bretagne Romantique aura le plaisir de recevoir au Pianorium le DUOMORI, le dimanche 7 avril 2024 à 17 heures.
« Un piano à la mer »
ou L’Odyssée laborieuse des Terre-Neuvas
DIMANCHE 11 FEVRIER à 17 heures
Ce concert-lecture est joué par Jennifer Meinier (piano) et Gaëtan Emeraud (théâtre).
Jennifer Meinier s’est penchée sur ses origines et ses recherches généalogiques l’ont poussée à remonter la Rance et à retracer l’histoire de ses ancêtres marins partants de Saint-Malo pour Terre-Neuve. Gaëtan Emeraud raconte les récits de voyage, son écriture entremêle la pianiste et son héritage identitaire, l’aventure des marins et une dimension plus fantastique pour exprimer la parabole.
Les musiques rassemblées au piano expriment la fascination des compositeurs pour la mer : Debussy, Ropartz, Cras, Bridge, Ravel, Koechlin et Massenet. Les sensations, les mélodies se répondent, s’entrechoquent, nous plongent dans un roulis puissant, inquiétant, au-delà de toute mesure. Ces sensations guident l’écriture, font flotter des fragments de vie, les fantômes ont beaucoup de plaisir à se rencontrer, le grand air et le labeur s’invitent autour de ce piano jeté à la mer.
Au programme:
Jennifer Meinier
Jennifer Meinier débute le piano auprès de Patrick Jégo à Dinan. Elle poursuit
ses études au conservatoire de Rennes avec Pierre Froment dans la plus pure
tradition d’Alfred Cortot et reçoit l’enseignement de Romano Pallottini.
Elle obtient alors le Premier Prix du Concours International de Brest en piano et poursuit des études de Musicologie jusqu’à l’obtention de la Licence.
Elle se perfectionne auprès de Frédéric Aguessy à Rouen et d’Aquiles Delle Vigne à la Hogeschool voor Muziek en Dans de Rotterdam et obtient un Premier Prix en piano avec la plus grande distinction.
Titulaire du Certificat d’Aptitude de Professeur de piano et du Diplôme d’Etat d’Accompagnement de piano, elle enseigne au Conservatoire de Vitré où elle mène de nombreux projets (récemment Gainsbourg et caetera, Play autour des Children’s songs de Coréa), avec ses collègues elle crée le spectacle Rachmaninov chambre 802.
Elle partage sa passion en musique de chambre, mêlant le classique et le tango
avec un goût pour l’improvisation avec plusieurs ensembles : le Duo ParisBuenos Aires, les trios Veronese et Classictango et accompagne le Chœur de chambre Kamerton. En soliste elle se produit notamment dans les concerts commentés Debussy et Scriabine, avec orchestre elle interprète le Carnaval des Animaux de Saint-Saëns, les Concertos de Grieg et de Clara Schumann
Gaëtan Emeraud
Il construit son parcours entre théâtre et chant, conte et écriture.
Il joue et met en scène des spectacles depuis une quinzaine d’année avec le Lycanthrope Théâtre ou
comme acteur ou metteur en scène pour d’autres compagnies (Golmund Théâtre, Bao Acou, Bakélite, Roi Zizo…)
Son approche s’est forgée dans des allers-retours entre ses expériences de la scène et son travail d’artiste enseignant (CRD Vannes et CRI de Vitré, École du Jeu à Paris).
Avec le collectif du Club del Pescado ou dans les cours et stages qu’il donne, il a développé et poussé son regard de directeur d’acteur sur des registres et des univers théâtraux variés. La voix de l’acteur est un de ses centres de gravités, il rencontre le Roy Hart en 2000 avec lequel il suit plusieurs formations intensives, puis Panthéâtre en 2008 avec Enrique Pardo et Linda Wise avec qui il noue un compagnonnage au long cours.
Il fait également parti du laboratoire international de Panthéâtre qui développe une recherche sur le
travail de la voix et sur un « Théâtre chorégraphique » qui fait la part belle à l’image.
Avec la Compagnie Bakélite il collabore avec Olivier Ranou sur la dramaturgie, le jeu d’acteur, et le
« montage des images » créer par et autour des objets.
Il partage des aventures théâtrales avec plusieurs compagnies (jeu et/ou mise en scène): L’histoire du tigre de
Dario Fo, Rose la nuit Australienne de Noëlle Renaude, L’Etrange voyage de Peter de A.Chamisso, Des hommes
et de l’Acier… [Compagnie du Bienheureux] le Bizarre incident du chien pendant la nuit… [Golmund
Théâtre]…Terrains d’aventure [Bao Acou], Projet Clémence de Clamart [Cie du roi Zizo], Envahisseurs [Cie
Bakélite]…
Il dirige depuis 2012 le Lycanthrope Théâtre avec lequel il a créé : HH.Métamorphoses, La milonga de l’hôtel du
globe et Une gueule de loup se reflétait…
MUSIQUES DE LA FORÊT
En ce début d’année 2024, l’association Musique En Bretagne Romantique vous propose un voyage en forêt grace aux compositrices et compositeurs français qui ont su la décrire et la magnifier musicalement!
Le temps fort de ce concert sera la création du compositeur breton Christophe Guyard : « Les images symphoniques de la forêt » spécialement transcrites pour l’ensemble instrumental Dubois-Chauvet.
« En cinq mouvements (Prélude, la Grande allée, les Quatre éléments, un Monde sauvage, Allégorie de la vie), les Images symphoniques de la forêt nous invitent à un voyage onirique et contemplatif, en immersion dans l’espace de nos forêts françaises. Transcrit de juillet à décembre 2023 pour l’Ensemble Dubois-Chauvet, le cor, le violon solo, le quatuor à cordes, le piano et le célesta prennent tour à tour la voix des paysages inspirés ou des êtres peuplant la forêt, dans une ambiance où l’écriture classique s’entrelace avec celle de la modernité. La nature, le cycle de la vie, les esprits subtils ou les quatre éléments interpellent une mémoire universelle des impressions vécues en forêt, au fil d’un poème symphonique : chacun y verra son arbre, son allée, le chevreuil, le renard ou le loup, le vent dans les feuillages, les frayeurs des feux, le bonheur de la confidence entretenue avec les ombres et lumières, les êtres visibles et invisibles de la création qui y trouvent refuge et abondance. J’ai voulu écrire cette musique pour rendre grâce à cette nature d’une beauté merveilleuse et lui exprimer toute notre gratitude éternelle. » C.G.
Au programme:
Mel Bonis : extrait des scènes de la forêt pour violon, cor et harpe, A l’aube
Marcel Tournier : Vers la source dans le bois pour harpe solo
Rita Strohl : extrait de la symphonie de la forêt, Marche funèbre d’un scarabée, transcription pour piano solo de la compositrice
Christophe Guyard : Images symphoniques de la forêt, Prélude, la Grande allée, les Quatre éléments, un Monde sauvage, Allégorie de la vie
ENSEMBLE INSTRUMENTAL DUBOIS-CHAUVET
Victor CHAUVET, né en 2002, commence le cor à l’âge de 7 ans dans la classe Xavier Maupetit. Dès l’âge de 11 ans il est remarqué lors d’une master-classe à l’académie de musique d’Evian par le célèbre corniste et trompettiste David Guerrier.
Il est en Juin 2014 reçu 1er cor solo à l’orchestre des petites mains symphoniques, un orchestre rassemblant les meilleurs musiciens de 7 à 16 ans de France. Avec cet orchestre, il joue en mai 2015 au festival »Iguazù en Concierto » (Argentine). Il obtient son DEM de cor au conservatoire de Rennes et est actuellement dans la classe de Vladimir Dubois au CRR de Paris et également de Jacques Deleplanque au CRR de Gennevilliers.
Passionné par le répertoire de musique de chambre, Victor joue très régulièrement en concert avec sa famille. Il forme notamment un trio avec son frère Romain, violoncelliste et sa sœur Maud, violoniste et harpiste (concert «Jeunes Talents» au festival de musique classique de Dinan).
Samedi 6 janvier 2024 à 20 heures,
Un violon sous le sapin
Sur des musiques et des comptines célèbres et une histoire de Noël, le Pianorium présente un spectacle de 30 minutes suivi d’une rencontre avec les artistes et leurs instruments.
« Un soir de décembre , Agnès et Olivier reçoivent une malle d’un lutin du Père-Noël… »
Dans une adaptation musicale pour piano, célesta, clavecin, harmonium, violon et petites percussions .
Avec aux claviers, Agnès Dubois-Chauvet et Olivier Chauvet au violon
Dimanche 17 décembre à 17 heures, durée 40 minutes, à partir de 2 ans
Prix des places 6€ pour les enfants et 12€ pour les adultes
Nouvelle saison artistique
Récital exceptionnel de Kun Woo Paik et Dan Zhu
Un concert exceptionnel avec deux artistes internationaux, le violoniste Dan Zhu et le pianiste Kun Woo Paik, samedi 9 septembre à 20 heures.
“Brahms: La voix intérieure” – Dan Zhu, violon; Kun Woo Paik, piano –
Intégrale des trois Sonates pour Violon et Piano
En commémoration du 190ème anniversaire de Johannes Brahms
Johannes Brahms (1833-1897)
– Sonata No. 1 in G major, Op. 78 « Regensonate » (1878-79, Pörtschach am Wörthersee, Autriche)
I. Vivace ma non troppo
II. Adagio – Più andante – Adagio
III. Allegro molto moderato
– Sonata No. 2 in A major, Op. 100 « Meistersinger » (1886, Thun, Suisse)
I. Allegro amabile
II. Andante tranquillo – Vivace – Andante – Vivace di più – Andante – Vivace
III. Allegretto grazioso (quasi andante)
– Sonata No. 3 in D minor, Op. 108 (1886-88, Thun, Suisse)
I. Allegro
II. Adagio
III. Un poco presto e con sentimento
IV. Presto agitato
DAN ZHU violon
Kun Woo Paik, piano
Né d’un père violoniste et d’une mère professeure de piano, Kun Woo Paik donne son premier concert à l’âge de dix ans avec l’orchestre national coréen dans le Concerto pour piano de Grieg. Les années suivantes, il interprète beaucoup d’œuvres importantes en Corée, dont plusieurs en premières dans son pays, notamment les Tableaux d’une exposition de Moussorgski. À quinze, en 1961, à New York, il participe au Concours Dmitri Mitropoulos pour les chefs d’orchestre et obtient un prix spécial. Il étudie ensuite le piano à la Juilliard School de New York avec Rosina Lhévinne (1965-1971), à Londres avec Ilona Kabós et en Italie avec Guido Agosti et Wilhelm Kempff. Kun Woo Paik est également lauréat des concours Busoni (1969) et Naumburg (New York, 1971).
Il fait ses débuts à New York sous la direction de James Conlon en 1972. Depuis, au fil des années, Kun Woo Paik a donné des récitals dans les grands centres musicaux tels que le Lincoln Center, Carnegie Hall, Wigmore Hall et la Philharmonie de Berlin. Il a joué avec des orchestres tels que l’Orchestre symphonique de Londres, l’Orchestre symphonique de la BBC (Proms 1987), le Pittsburgh Symphony, l’Orchestre national de Russian, l’Orchestre philharmonique de Saint-Pétersbourg, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre national de France, l’Orchestre de chambre de Paris, Rai Torino, l’Philharmonique de Varsovie, l’English Chamber Orchestra et l’Orchestre de la radio polonaise, sous la direction de chefs d’orchestre, notamment de Mariss Jansons, Neville Marriner, Lawrence Foster, Mikhaïl Pletnev, Dmitri Kitaïenko, James Conlon, John Nelson et Eliahu Inbal. Kun Woo Paik est également artiste invité de nombreux festival : Berlin Festwochen, Aix-en-Provence, La Roque d’Antheron, Colmar, Spoleto, Aldeburgh, Mostly Mozart (New York) et du festival de Ravina (près de Chicago), effectuant des tournées en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Asie et en Italie.
Son répertoire est très varié de Bach à Stockhausen et comprend des œuvres rares comme le Concerto pour piano de Busoni, la fantaisie pour piano et orchestre de Fauré et de Liszt, la fantaisie sur des thèmes du Lélio de Berlioz. Kun Woo Paik a également joué une sélection de transcriptions de Liszt et Berlioz et le Concerto pour piano de Suk-Hi Kang qui lui est dédié.
Paik a enregistré l’intégrale des concertos pour piano de Prokofiev sous la direction d’Antoni Wit avec l’Orchestre de la radio polonaise pour le label RCA, disque qui a reçu un Diapason d’or en 1993 ; l’intégrale des concertos pour piano de Rachmaninoff avec Vladimir Fedoseyev et l’Orchestre de la radio de Moscou (BMG), ainsi que plusieurs disques de pièces pour piano Scriabine, Liszt, Moussorgski, Rachmaninoff et Mendelssohn. En 2000, il a signé un contrat d’exclusivité avec le label Decca Classics. Son premier disque était constitué de transcriptions pour piano par Busoni d’œuvres d’orgue de Bach. Suit un disque Fauré qui a reçu de bonnes critiques par la presse spécialisée, considéré comme un interprète majeur de la musique française. Entre 2005 et 2007, chez Decca, il a enregistré l’intégrale des sonates pour piano de Beethoven.
Il a été le directeur artistique du Festival de musique de la Côte d’Émeraude à Dinard, pendant 21 ans de 1995 à 2014. Il a programmé une palette de musique, allant de la musique baroque, en passant par la musique romantique, jusqu’au répertoire de musique contemporaine, avec les meilleurs artistes internationaux, destiné, notamment avec des concerts gratuits en plein air, des concerts pour les enfants et des concerts avec de jeunes virtuoses. En novembre 2014, il a été évincé de cette position par le maire de Dinard, Martine Craveia-Schütz, et a été remplacé par le pianiste égyptien Ramzi Yassa. Kun Woo Paik a exprimé dans une longue lettre au maire de Dinard, sa « stupéfaction et profonde tristesse ».
Kun Woo Paik a été fait Chevalier de l’ordre des arts et des lettres en 2000. En septembre 2000, il est le premier artiste coréen à être officiellement invité à se produire en Chine.
Exceptionnellement pour ce concert le prix des places sera de 18 €
Réservation vivement recommandée en raison de la jauge limitée soit par mail : Réservations et contact | Le Pianorium , soit par téléphone au 0299452916
Hommage à Jean-Léon COHEN – samedi 17 juin à 20 heures
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Jean-Léon Cohen, grand pianiste et pédagogue rennais, devait donner un concert en mai 2021 au Pianorium avec quatre de ses anciens élèves pianistes et compositeurs. Ce programme de musique française de piano à quatre mains incluant également trois commandes pour cette formation avait été entièrement pensé par Jean-Léon Cohen. C’était l’occasion pour lui de partager une dernière fois la scène avec d’anciens étudiants devenus professionnels:
Sylvie Stéphanides, Claude Collet, Marc Lys, Frédérique Lory lui rendront hommage en gardant l’idée de ce programme. Agnès Dubois Chauvet se joindra à eux pour évoquer également le souvenir d’un spectateur fidèle du Pianorium.
Au programme du concert du samedi 17 juin à 20 heures:
-Claude Debussy :Petite Suite pour piano à 4 mains
1. En bateau
2. Cortège
3. Menuet
4. Ballet
Claude Collet et Marc Lys au piano
-Francis Poulenc :Sonate pour piano à 4 mains
1. Prélude ( modéré)
2. Rustique ( Naïf et lent)
3. Final ( Très vite)
Sylvie Stéphanidès et Claude Collet au piano
-Frédérique Lory : A visage découvert pour piano à 4 mains
-Igor Stravinsky : Le Sacre du Printemps (extraits) dans la version de l’auteur pour piano à 4 mains
Danses de adolescentes et Rondes printanières
Frédérique Lory et Agnès Dubois-Chauvet au piano
-Maurice Ravel : Ma mère l’Oye pour piano à 4 mains
1.Pavane de la Belle au bois dormant (Lent)
2.Petit Poucet (Très modéré)
3.Laideronnette, Impératrice des Pagodes (Mouvement de marche)
4.Les Entretiens de la Belle et de la Bête (Mouvement de Valse très modéré).
5.Le Jardin féerique (Lent et grave)
Sylvie Stéphanidès et Claude Collet au piano
-Christophe Guyard : Sol Invictus pour piano à 4 mains
Scènes antiques dans l’imaginaire de la montagne de Brasparts
Sylvie Stéphanidès et Agnès Dubois-Chauvet au piano
-Marc Lys : Une légende pour piano à 4 mains
Claude Collet et Marc Lys au piano
Jean-Léon Cohen (1934-2021)
Jean-Léon COHEN se trouvait là, ce jour d’octobre 1951 où Vlado PERLEMUTER, précédé par le directeur du Conservatoire de Paris, Claude DELVINCOURT, vint prendre en charge la classe dont il venait d’être nommé titulaire. Et PERLEMUTER s’adressa à ses futurs élèves réunis pour l’accueillir: “J’espère vous rendre sensibles aux notes mais également à l’au-delà des notes”. Cette notion d’un “au-delà des notes” a marqué Jean-Léon COHEN dans toute sa vie musicale, dans toute son approche d’un répertoire qu’il a tenté d’explorer de Bach à Takemitsu…
Né en I934, Jean-Léon COHEN a effectué toutes ses études au Conservatoire de Paris, notamment donc dans la classe de Vlado PERLEMUTER (dont il fut le premier élève, en I954, à obtenir un Premier Prix), et dans celle de Maurice HEWITT. En I959, il est nommé titulaire d’une classe de piano au Conservatoire de Rennes, poste qu’il occupera jusqu’en I998; et cette activité pédagogique lui fournira l’occasion d’une longue collaboration avec Yvonne LORIOD-MESSIAEN. Mais, parallèlement, il poursuivra une activité pianistique personnelle qui le conduira à se produire, soit en récital, soit avec orchestre sous la direction de chefs tels que Maurice HEWITT, Serge BAUDO, Jean-Sébastien BERAUD, Florian HOLLARD, Louis MARTIN…, en France mais aussi dans plusieurs pays européens: Grande-Bretagne, Pologne, République tchèque, Allemagne, Espagne… Notons aussi que, pendant une dizaine d’années, Jean-Léon COHEN s’est presque exclusivement consacré à la musique de chambre en tant que membre du TRIO MARCHESINI.
Jean-Léon Cohen est décédé en avril 2021.
TRIO IRIDOS, Dimanche 16 avril 2023
Dans un programme romantique, le trio Iridos revient au Pianorium pour le plaisir de tous les mélomanes ayant entendu ces trois artistes en 2021 ainsi que le formidable récital de la pianiste Ayame Ishise en octobre dernier.
Au programme du concert du dimanche 16 avril à 17 heures:
Sergei Rachmaninov (1873-1943) : Trio élégiaque n°1 en sol mineur
Chopin : Nocturne en Ré♭ majeur Op.27 No.2
Scriabine: Etude en do# mineur Op.42 No. 5
- Molto allegro ed agitato
- Andante con moto tranquillo
- Scherzo : Leggiero e vivace
- Finale : Allegro assai appassionato
Formé en 2020 au sein de l’Ecole Normale Supérieur de musique de Paris, le trio IRIDOS est composé de :
Ayame Ishise, piano, Loanh Mirande, violon, Romain Chauvet, violoncelle
Ayame Ishise, piano
Romain Chauvet, violoncelle
Romain Chauvet débute l’apprentissage du violoncelle à l’âge de cinq ans au conservatoire de Saint-Malo dans la classe d’Aldo Ripoche, où il obtient le DEM Régional à l’unanimité et avec les félicitations du jury en mai 2006. Il étudie parallèlement le piano (DEM à l’unanimité en région Bretagne en 2014), la percussion, la formation musicale et la musique de chambre.
Affichant un goût prononcé pour la musique d’ensemble, il donne de nombreux concerts dans des formations variées. En 2010, il rejoint la Camerata de Lausanne, ensemble dirigé par Pierre Amoyal avec lequel il se produira régulièrement en France et à l’étranger. Participant régulier de l’académie du festival Pablo Casals, il s’y perfectionne avec des professeurs tels Arto Noras et Gary Hoffmann en violoncelle, ou le quatuor Talich en musique de chambre.
Après un brillant baccalauréat scientifique, il rejoint la classe de François Salque à la Haute Ecole de Musique de Lausanne. En 2013, lauréat du concours international de Lausanne, il obtient quelques jours plus tard le diplôme de Master de Soliste ainsi que le premier prix Max Jost pour son interprétation du premier concerto pour violoncelle de Chostakovitch avec l’orchestre de chambre de Lausanne.
Titulaire du diplome d’état, il est professeur de violoncelle au conservatoire de Joigny depuis 2018.
UNIS PAR LA MUSIQUE, dimanche 19 mars 2023
UNIS PAR LA MUSIQUE, un concert carte blanche à deux artistes ukrainiens.
L’association Musique En Bretagne Romantique aura le plaisir de recevoir au Pianorium le dimanche 19 mars, Nikolaï Tsygankov et Igor Kraevsky pour un concert d’œuvres ukrainiennes et russes de compositeurs du 20ème siècle ; dans un tourbillon de valses et de pièces virtuoses, ce concert apportera un espoir de paix et de liberté!
Défendre la paix et la liberté à travers la musique, c’est sûrement le voeux le plus profond de tous les artistes !
Au programme du concert du dimanche 19 mars à 17 heures:
Myroslav Skoryk (1938-2020) :
Rhapsodie carpathe pour violon et piano
Valse pour violon et piano
Suite de Valses russes pour piano à 4 mains:
Sergueï Prokofiev (1891-1953) : 2 valses extraites de Pouchkine
Sergei Rachmaninov (1873-1943) valse extraite de 6 duos op. 11
Dimitri Chostakovich (1906-1975) valse de la suite numéro 4 pour orchestre
Dmitri Kabalevsky (1904-1987) : Valse extraite de la musique de scène « les Comédiens »
Valeri Gavrilin (1939-1999) : Valse extraite des sketches pour piano à 4 mains
Aram Khatchaturian (1903-1978) : Valse extraite de la musique de scène Mascarade
Myroslav Skoryk:
Allegretto et Danse pour violon et piano
Dimitri Chostakovitch : 5 pièces pour 2 violons et piano
Prélude, Gavotte, Elégie, Valse, Polka
Myroslav Skoryk :
Danse espagnole pour violon et piano
Mélodie pour 2 violons et piano à 4 mains.
Nikolaï Tsygankov,violon,
Igor Kraevsky, piano
Olivier Chauvet, violon et d’Agnès Dubois-Chauvet, piano
Nikolai Tsygankov,violon
Né à Kiev dans une famille de musiciens, Nicolaï Tsygankov rentre à l’âge de 6 ans à l’Ecole Spéciale de musique (Ecole de jeune prodige) où il obtient le diplôme. Ensuite il se perfectionne au Conservatoire Supérieur Tchaikovsky à Kiev dans la classe de Bogodar Kotorovitch. A l’âge de 10 ans, il se produit en soliste dans toute l’Ukraine et fait de nombreuses prestations télévisées, accompagné par le plus prestigieux orchestre d’Ukraine, dont l’enregistrement sera conservé au Fonds culturel d’Ukraine. En 1993, il s’installe définitivement en France où il est élève d’Alexandre Brussilovsky. Il obtient le diplôme de perfectionnement avec mention au Conservatoire Supérieur de Versailles. Il se produit en tournée à travers le monde avec l’Ensemble Ricercata de Paris et participe à de nombreux festivals : Sheffield (Grande-Bretagne), Festival de musique de Polynésie, Festival de Prague, Musicîmes de Courchevel, Festival de Dinard…où il jouera avec le Quatuor Linsay, Alexandre Russilovsky, Benoît Fromanger, Natalia Guttman, Yves Henry, Kun-Woo Paik, Thierry Pécou… Depuis 1997, Nicolaï Tsygankov est second soliste à l’Orchestre de Bretagne.