« DU PIANO DU CÔTE DE CHEZ SWANN », dimanche 2 février

« DU PIANO DU CÔTE DE CHEZ SWANN », dimanche 2 février

« Je me demandais si la musique n’était pas l’exemple unique de ce qu’aurait pu être – s’il n’y avait pas eu l’invention du langage ,…  la communication des âmes. » Marcel Proust

La prégnance de la musique dans la vie et l’œuvre de Marcel Proust est un fait connu, largement documenté et commenté. Dans « A la Recherche du Temps Perdu », la musique est partout présente, dans la forme, les circonvolutions des longues phrases, les respirations, la résonance des mots choisis, mais aussi dans le fond, elle réveille un passé d’émotions (chez Swann), fait resurgir – comme la madeleine – un monde oublié ou enfoui et permet de revivre le temps perdu.

DU PIANO DU CÔTÉ DE CHEZ SWANN

DIMANCHE 2 FEVRIER à 17 heures

Le spectacle musical, poétique et intime « DU PIANO DU CÔTÉ DE CHEZ SWANN » est une alliance de textes, littéraires et musicaux, qui donne à entendre au public ce que la lecture seule ne permet pas, un récit à plusieurs voix, une sonate pour piano et mots. Grâce au piano l’écriture de Proust se révèle légère et accessible au public. Si le but est de révéler sous la beauté de la langue, l’émotion, le sens, la profondeur philosophique et l’humour qui font de la « Recherche » un chef-d’œuvre, c’est la musique du piano qui occupe la plus large place : des œuvres entières mais aussi des extraits viennent parfois introduire ou conclure le récit et par instant – comme une réplique – l’interrompre, le souligner, attiser l’émotion et permettre au public dans ce temps redonné, d’entrer dans un jeu de miroir avec les comédiens où tous les sentiments et toutes les sensations se révèlent, à l’écoute du piano. Une promenade sensible avec Debussy, Schumann, Fauré, Chopin, Granados dans l’univers de Marcel Proust.

Textes extraits de « A La Recherche Du temps Perdu » de Marcel Proust :

  • L’incipit
  • Le baiser de la mère
  • Ma grand-mère
  • La madeleine

Musiques :

  • Gabriel Fauré  4èmè Barcarolle
  • Claude Debussy  1ère Arabesque, Le petit nègre
  • Enrique Granados Orientale
  • Frédéric Chopin 2ème Nocturne opus 9 n°2
  • Robert Schumann Scènes d’enfants

Une récitation dramatique à trois voix : Un piano et deux acteurs  avec Sylvie Stéphanidès, pianiste et comédienne et Ghassan Daouk, comédien

Sylvie Stéphanidès

Sylvie Stéphanidès est une pianiste classique de formation, concertiste, mais aussi artiste polyvalente et inventive.

Après des études pianistiques au CNR de Rennes sous la direction de Jean Léon Cohen, élève de Vlado Perlemuter, Sylvie Stéphanidès se perfectionne à Paris auprès d’Yvonne Loriod. C’est auprès de Pierre Froment, élève tant apprécié d’Alfred Cortot, qu’elle perfectionne sa pédagogie et obtient le certificat d’aptitude à l’enseignement du piano en 1988 et devient alors professeur d’enseignement artistique pendant plus de vingt ans, au conservatoire d’Angers en dernier lieu.

Elle a fondé et dirigé le festival des « Pianos de L’été » au logis de Chaligny en Vendée. Comédienne également et créatrice de spectacles alliant musique et mots, elle nourrit un attachement profond aux écrivains et aux poètes comme Marcel Proust et Paul Valéry. Elle a conçu et joué « Du piano du côté de chez Swann » dialogue intime entre des extraits du texte de la « Recherche du temps perdu » et la musique expressive du piano, ainsi que « Robert et Clara Schumann : dialogue épistolaire » … Elle écrit aussi ses propres textes comme dans « Lettres à Charlotte Vormèse ».
Convaincue de la nécessité de l’art, elle est passionnément engagée dans la promotion de la musique et de la culture.

 

Ghassan Daouk

Très jeune sur les planches, cet amoureux de littérature et de poésie, lauréat de plusieurs concours de théâtre dans ses jeunes années, a dû suivre un autre chemin de vie que celui qui lui semblait tout tracé, imposé par la folie humaine. 

La guerre du Liban a laissé peu de choix aux enfants de ce pays.

Ses études médicales et sa vie professionnelle ont été une réponse à son désir d’apporter soin et réconfort.

Aujourd’hui, libéré de ce devoir, refermant une trop longue parenthèse, il retourne avec bonheur sur des chemins pavés de mots et de rimes, de musique, de parfums, de beauté, chemins du génie humain, remèdes et contrepoids à la folie, antidotes au poison de la haine.

 

 

Les musiciens de Brême

Les musiciens de Brême

« Les musiciens de Brême » est un spectacle jeune public, musical et théatral imaginé par Alain Brunier.

Agnès Dubois-Chauvet et Kévin Morens , piano

Alain Brunier, narrateur

Le spectacle « les Musiciens de Brême » fait partie d’un ensemble de spectacles mêlant littérature et musique, imaginés et racontés par Alain Brunier. Citons parmi les spectacles consacrés au jeune public « Ma mère l’Oye », alliant les contes de Perrault et la musique de Ravel, ou encore « La petite pantoufle de vair », d’après Cendrillon.
Alain Brunier est également l’auteur de spectacles destinés à des publics plus âgés, comme par exemple « Quatre visages de Don Quichotte », « Pouchkine, romance d’une vie », ou plus récemment « la Divine Comédie », sur des textes de Dante et des musiques de Franz Liszt.
Pour les « Musiciens de Brême », Alain Brunier a fait le choix d’associer ce court texte des frères Grimm à des miniatures musicales de Georges Bizet, les « Jeux d’enfants ». Par le jeu de cette mise en résonance, le conte se trouve découpé en douze tableaux, chacun souligné ou illustré par l’une des douze miniatures composées par Bizet. Il n’y a eu aucun besoin de modifier l’ordre des pièces musicales, qui se prêtaient parfaitement à la trame narrative du  conte, depuis la rencontre successive de l’âne, du chien, du chat et du coq, les quatre protagonistes de l’histoire, jusqu’à la « happy end » célébrée par la dernière pièce de Bizet intitulée « le Bal ».
Georges BIZET – « Jeux d’enfants » : la composition musicale est constituée de douze
brèves pièces caractéristiques pour piano à quatre mains. Pour la réaliser, deux pianistes se partagent l’étendue du clavier d’un même piano, l’un jouant dans les graves et l’autre dans les aigus. Pour ce spectacle, les deux artistes jouent alternativement les graves et les aigus, donnant ainsi une variété de jeu plus vaste, pour le plus grand plaisir de l’auditoire.
Les frères GRIMM – « Les Musiciens de Brême » : le conte des frères Grimm est célèbre, et a fait l’objet de nombreuses adaptations depuis sa parution dans le recueil des « Contes de l’enfance et du foyer », publié par Jacob et Wilhelm Grimm en 1819, il y a donc un peu plus de deux cents ans. Les péripéties et les retournements de situation sont peu nombreux dans ce conte très bref – seulement deux pages dans l’édition originale, contre six en moyenne pour les autres contes du même recueil – : les quatre animaux protagonistes se rencontrent de manière fortuite après avoir tous les quatre quitté leur foyer, à cause de leur âge avancé qui ne leur permettait plus de poursuivre la vie qu’ils avaient menée jusqu’alors. L’âne, le chien, le chat et le coq se dirigent « de concert » vers la ville de Brême, où ils espèrent se voir engager comme « Stadtmusikanten », c’est-à-dire comme musiciens officiels de la ville. En cherchant un abri à la tombée de la nuit, ils tombent par hasard sur une maisonnette perdue dans la forêt. Par leur ruse, ils effraient et chassent les brigands qui y résident. Le seul brigand assez courageux pour revenir dans la maison en pleine nuit en sera pour ses frais, car les quatre animaux se ligueront contre lui jusqu’à ce qu’il quitte les lieux, épouvanté. Les quatre amis, fiers de leur coup, et heureux de se trouver dans cette maison confortable, décident de s’y installer définitivement, et renoncent finalement à leur projet de devenir musiciens à la ville de Brême pour couler ensemble des jours heureux.
La simplicité de l’histoire correspond parfaitement à l’aspect juvénile des compositions
musicales de Georges Bizet. Leur brièveté, leur caractère enfantin, tantôt jovial et exubérant, tantôt calme et rêveur, offre un contrepoint idéal aux personnages des frères
Grimm. Les mots et les notes s’entremêlent, se répondent, se soulignent, s’entrecroisent, pour créer ensemble un moment unique, tant musical que littéraire.
Le spectacle vivant, c’est-à-dire créé directement devant le public par le narrateur, concepteur du spectacle, et les deux pianistes, apporte la magie de l’instant, qui ne peut
pas se trouver de la même manière dans un spectacle enregistré. Le public se voit entraîner dans l’histoire et dans la musique, depuis la première phrase jusqu’au dénouement final. 

 

Dimanche 15 décembre à 14 heutes et 17 heures, durée 50 minutes, à partir de 5 ans

Prix des places 6€ pour les enfants et 12€ pour les adultes

Concert Jeunes talents

Concert Jeunes talents

 

L’association Musique En Bretagne Romantique aura le plaisir de recevoir  trois jeunes talents au Pianorium. Après une première partie de concert en soliste , ils se retrouverons ensemble pour interprêter le magnifique trio de Brahms pour leur formation.

Emma Lefort-Perreaut, violon
Pénélope Kouroupakis, Piano
Victor Chauvet, cor

 dimanche 24 novembre 2024 à 17 heures.

Au programme:

J. Haydn: sonate en Ut majeur n° 60 pour piano

  1. Allegro
  2. Adagio
  3. Allegro molto

C. Saint-Saëns : Romance pour cor et piano

E. Ysaÿe : 3ème sonate pour violon seul

J. Brahms : trio en mib majeur op. 40 pour violon, cor et piano

  1. Andante
  2. Scherzo (Allegro)
  3. Adagio mesto
  4. Allegro con brio

 

Emma Lefort-Perreaut, violon

Née en 2006, Emma Lefort-Perreaut débute le violon à l’âge de six ans au conservatoire de Saint-Malo. Elle intègre la classe de Florin Szigeti en 2017au CRR de Paris. En 2020, elle obtient son DEM à l’unanimité du jury. Elle reçoit des récompenses comme le 1er prix aux concours de Stockholm, de Hambourg, des Clefs d’Or à Paris, une mention spéciale du jury au concours Grumiaux et en 2024 un 1er prix au concours Vatelot Rampal de Paris. Elle a intégré en septembre 2024 le CNSMD de Lyon dans la classe de Jennifer Gilbert.

Emma est soutenue par la Fondation Véronique Daverio pour laquelle elle a été lauréate en 2020

Pénélope Kouroupakis, piano

Pénélope Kouroupakis a commencé le piano a l’âge de 7 ans auprès de sa mère, Gaëlle Kouroupakis, pianiste et professeur de piano.
A 8 ans, elle entre au Conservatoire Régional de Rennes, dans la classe de Pascale Batellier, et intègrera, par la suite, la classe d’Agnès Postec. Elle y obtiendra son Diplôme d’Etudes Musicales, en 2020.
En 2021, elle est reçue en CPES (en cycle d’enseignement supérieur) au Conservatoire Régional de Paris, et  deux années plus tard, elle réussit le concours d’entrée du Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon, et intègre la classe de Jérôme Granjon.
Parallèlement à ses études au CNSM de Lyon, elle suit une formation diplômante d’accompagnement au Conservatoire Régional de cette ville, dans la classe de Laetitia Bougnol.
Elle se perfectionne parallèlement auprès de Jean Michel Dayez, d’Aléxia Mouza concertiste grecque, ou encore Stathis Gyftakis, pianiste-compositeur.
Pénélope s’est produit en France, en solo, en musique de chambre, et en accompagnement, lors de concerts et différentes manifestations associatives ou culturelles.
De par ses origines franco-helléniques et son attachement pour la Grèce, elle participe régulièrement aux festivals Internationaux organisés dans ce pays (Festivel Sonnenlink dans le Magne, Festival de Koroni, Saison musicale de Poros notamment).

Victor Chauvet, cor

Victor CHAUVET, né en 2002, commence le cor à l’âge de 7 ans dans la classe Xavier Maupetit au conservatoire de Saint-Malo. Dès l’âge de 11 ans il est remarqué lors d’une master-classe à l’académie de musique d’Évian par le célèbre corniste et trompettiste David Guerrier.
Il est en Juin 2013 reçu 1er cor solo à l’orchestre des petites mains symphoniques, un orchestre rassemblant les meilleurs musiciens de 7 à 16 ans de France. Avec cet orchestre, il joue pendant 5 ans dans les plus grandes salles parisiennes et en mai 2015 au festival  »Iguazù en Concierto » (Argentine).
Sa passion pour l’orchestre l’amène à être cor solo de l’OJC pendant 2 académies d’été (2021 et 2022)
Il est encouragé par de nombreux cornistes lors de stages et master classes ( Jacques Delelplanques du CNSM, Vladimir Dubois cor solo de l’opéra, David Guerrier du CNSM de Lyon…)
Il obtient son DEM régional de cor à l’unanimité au conservatoire de Rennes et est actuellement en cycle de perfectionnement dans la classe de Vladimir Dubois au CRR de Paris ainsi qu’au sein du departement de la formation à l’orchestre.
Passionné par le répertoire de musique de chambre, Victor joue très régulièrement en concert avec sa famille ( festivalsJean Langalis , festival Mission on the roc de Granville, Les Musicales de Redon et Festival de Sylvanes)  Il forme notamment un trio avec son frère Romain, violoncelliste et sa sœur Maud, violoniste et harpiste (concert «Jeunes Talents» au festival de musique classique de Dinan).

PRAGUE la romantique

PRAGUE la romantique

 

Hommage à Anton Dvorak et Bedrich Smetana

1824 est l’année de naissance de Bedrich Smetana (1824-1884) tout naturellement l’année 2024 célèbre la musique Tchèque un peu partout dans le monde. Avec une sélection d’œuvres et d’airs de Bedrich Smetana et Anton Dvorak (1841-1904),les artistes de ce concert vous invitent à  un voyage au cœur de la Bohême.

Dimanche 20 octobre à 17 heures

Nicole Kuster, Soprano
Olivier Chauvet, violon
Aldo Ripoche, violoncelle
Agnès Dubois-Chauvet, piano

 

 

Au programme du concert :

 

La saison 2024/2025 du Pianorium

La saison 2024/2025 du Pianorium

  • Dimanche 15 juin à 17 heures

Récital de clavecin avec Sarah Rouppert

Récital de clavecin avec Sarah Rouppert

L’association Musique En Bretagne Romantique aura le plaisir de recevoir  au Pianorium Sarah Rouppert, claveciniste, le samedi 8 juin à 20 heures;; Agnès Dubois-Chauvet vous présentera également ses pianofortes dernièrement acquis et en cours de restauration.

SAMEDI 8 JUIN à 20 heures

 

 

 

Au programme du concert :

Avec ce programme entièrement dédié aux sonates de Domenico Scarlatti (1685-1757), Sarah Rouppert souhaite  plonger le public dans un bain musical lumineux et chantant, à la rencontre de l’univers fascinant de Domenico Scarlatti.

K. 1 — Ré mineur

K. 213 — Ré mineur

K. 27 — Si mineur

K. 478 — Ré majeur

 K. 30 — Sol mineur

K. 152 — Sol majeur

K. 417 — Ré mineur

K. 32 — Ré mineur

K. 41 — La mineur

K. 57 — Si bémol majeur

K. 58 — Do mineur

K. 555 — Fa mineur

 

Sarah Rouppert se forme dans la classe de Julie Blais, au conservatoire de Juvisy-sur-Orge, avant d’étudier le clavecin avec Olivier Baumont et la basse continue avec Blandine Rannou et Thierry Maeder au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Elle y obtient le Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicienne en 2021 et y poursuit sa formation en pédagogie jusqu’à l’obtention du Diplôme d’État en clavecin et basse continue en 2023. 

En tant que continuiste, elle joue à l’orgue et au clavecin sous la direction de Christophe Rousset (Cathédrale Notre-Dame de Paris) et de Hervé Niquet (Cathédrale Saint-Louis des Invalides, Festival Baroque de Pontoise) dans des programmes français du XVIIe siècle (Charpentier, Frémart, Bouteiller). En 2019, elle inaugure le premier opéra baroque du Festival Classic à Guéthary avec Dido & Aeneas de Purcell, en jouant aux côtés du quatuor Hanson et sous la direction de Victor Jacob. Mais cest son affection pour le répertoire baroque allemand qui colore le plus particulièrement son travail, notamment avec l’ensemble Le Nom sur le bout de la langue. Fondé en 2018, l’ensemble consacre ainsi ses premiers programmes aux œuvres instrumentales et vocales de Bach, Telemann et Haendel. 

Depuis 2017, Sarah enseigne dans différents conservatoires avant de s’installer à Saint-Malo où elle encourage la création dune classe de clavecin et le rayonnement de la musique ancienne sur la Côte d’Émeraude. À ce titre, elle dirige en 2023 la création du Malade imaginaire de Charpentier avec les musiciens, danseurs et comédiens du Conservatoire de Saint-Malo. En 2024, elle joue pour l’association Musique en Pays de Saint-Malo en trio avec Marc Mouginot (basson) et Joana Soares (hautbois), solistes de l’Orchestre National de Bretagne.

En janvier 2025, Sarah participera à la saison musicale du Collège des Bernardins (Paris) en lien avec l’exposition de l’artiste peintre Augustin Frison-Roche. Elle dirigera le concert d’inauguration de cette exposition de peinture sacrée avec un programme baroque réunissant douze chanteurs et instrumentistes sur le thème de l’Épiphanie.

Parallèlement à son travail pédagogique et artistique, Sarah s’initie à l’orgue dans la classe de Loïc Georgeault et de Florence Rousseau. Elle est par ailleurs membre du Conseil d’Administration du fonds de dotation L’Art de la Fugue qui met en lumière l’orgue historique espagnol de Fresnes-Buenafuente del Sistal.

Dans une autre vie, elle a étudié la philosophie à la Sorbonne et s’est spécialisée sur la pensée esthétique et morale de Kant. Elle a soutenu ses recherches de master sous la direction de Christian Bonnet. 

« Un piano à la mer »

« Un piano à la mer »

ou L’Odyssée laborieuse des Terre-Neuvas

DIMANCHE 11 FEVRIER à 17 heures

Ce concert-lecture est joué par Jennifer Meinier (piano) et Gaëtan Emeraud (théâtre).

Jennifer Meinier s’est penchée sur ses origines et ses recherches généalogiques l’ont poussée à remonter la Rance et à retracer l’histoire de ses ancêtres marins partants de Saint-Malo pour Terre-Neuve. Gaëtan Emeraud raconte les récits de voyage, son écriture entremêle la pianiste et son héritage identitaire, l’aventure des marins et une dimension plus fantastique pour exprimer la parabole.

Les musiques rassemblées au piano expriment la fascination des compositeurs pour la mer : Debussy, Ropartz, Cras, Bridge, Ravel, Koechlin et Massenet. Les sensations, les mélodies se répondent, s’entrechoquent, nous plongent dans un roulis puissant, inquiétant, au-delà de toute mesure. Ces sensations guident l’écriture, font flotter des fragments de vie, les fantômes ont beaucoup de plaisir à se rencontrer, le grand air et le labeur s’invitent autour de ce piano jeté à la mer.

Au programme:

A sea Idyl de Franck Bridge
A visage découvert de Frédérique Lory
Paysage maritime de Jean Cras
Mouvement (1er cahier Images) de Claude Debussy
Chant de Pêcheurs op 63 n 10 (Paysages et Marines) de Charles Koechlin
Etude pour les sonorités opposées (n10 Livre II) de Claude Debussy
Feuillet d’album d’Emmanuel Chabrier 
Ce qu’a vu le Vent d’Ouest (n 7 Livre I Préludes) de Claude Debussy
Eau dormante (Impromptu) de Jules Massenet
Une barque sur l’océan (Miroirs) de Maurice Ravel

Jennifer Meinier

Jennifer Meinier débute le piano auprès de Patrick Jégo à Dinan. Elle poursuit
ses études au conservatoire de Rennes avec Pierre Froment dans la plus pure
tradition d’Alfred Cortot et reçoit l’enseignement de Romano Pallottini.
Elle obtient alors le Premier Prix du Concours International de Brest en piano et poursuit des études de Musicologie jusqu’à l’obtention de la Licence.
Elle se perfectionne auprès de Frédéric Aguessy à Rouen et d’Aquiles Delle Vigne à la Hogeschool voor Muziek en Dans de Rotterdam et obtient un Premier Prix en piano avec la plus grande distinction.
Titulaire du Certificat d’Aptitude de Professeur de piano et du Diplôme d’Etat d’Accompagnement de piano, elle enseigne au Conservatoire de Vitré où elle mène de nombreux projets (récemment Gainsbourg et caetera, Play autour des Children’s songs de Coréa), avec ses collègues elle crée le spectacle Rachmaninov chambre 802.
Elle partage sa passion en musique de chambre, mêlant le classique et le tango
avec un goût pour l’improvisation avec plusieurs ensembles : le Duo ParisBuenos Aires, les trios Veronese et Classictango et accompagne le Chœur de chambre Kamerton. En soliste elle se produit notamment dans les concerts commentés Debussy et Scriabine, avec orchestre elle interprète le Carnaval des Animaux de Saint-Saëns, les Concertos de Grieg et de Clara Schumann

Gaëtan Emeraud

Il construit son parcours entre théâtre et chant, conte et écriture.
Il joue et met en scène des spectacles depuis une quinzaine d’année avec le Lycanthrope Théâtre ou
comme acteur ou metteur en scène pour d’autres compagnies (Golmund Théâtre, Bao Acou, Bakélite, Roi Zizo…)
Son approche s’est forgée dans des allers-retours entre ses expériences de la scène et son travail d’artiste enseignant (CRD Vannes et CRI de Vitré, École du Jeu à Paris).
Avec le collectif du Club del Pescado ou dans les cours et stages qu’il donne, il a développé et poussé son regard de directeur d’acteur sur des registres et des univers théâtraux variés. La voix de l’acteur est un de ses centres de gravités, il rencontre le Roy Hart en 2000 avec lequel il suit plusieurs formations intensives, puis Panthéâtre en 2008 avec Enrique Pardo et Linda Wise avec qui il noue un compagnonnage au long cours.
Il fait également parti du laboratoire international de Panthéâtre qui développe une recherche sur le
travail de la voix et sur un « Théâtre chorégraphique » qui fait la part belle à l’image.
Avec la Compagnie Bakélite il collabore avec Olivier Ranou sur la dramaturgie, le jeu d’acteur, et le
« montage des images » créer par et autour des objets.
Il partage des aventures théâtrales avec plusieurs compagnies (jeu et/ou mise en scène): L’histoire du tigre de
Dario Fo, Rose la nuit Australienne de Noëlle Renaude, L’Etrange voyage de Peter de A.Chamisso, Des hommes
et de l’Acier… [Compagnie du Bienheureux] le Bizarre incident du chien pendant la nuit… [Golmund
Théâtre]…Terrains d’aventure [Bao Acou], Projet Clémence de Clamart [Cie du roi Zizo], Envahisseurs [Cie
Bakélite]…
Il dirige depuis 2012 le Lycanthrope Théâtre avec lequel il a créé : HH.Métamorphoses, La milonga de l’hôtel du
globe et Une gueule de loup se reflétait…

MUSIQUES DE LA FORÊT

MUSIQUES DE LA FORÊT

En ce début d’année 2024, l’association Musique En Bretagne Romantique vous propose un voyage en forêt grace aux compositrices et compositeurs français qui ont su la décrire et la magnifier musicalement!

Le temps fort de ce concert sera la création du compositeur breton Christophe Guyard : « Les images symphoniques de la forêt » spécialement transcrites pour l’ensemble instrumental Dubois-Chauvet.

« En cinq mouvements (Prélude, la Grande allée, les Quatre éléments, un Monde sauvage, Allégorie de la vie), les Images symphoniques de la forêt nous invitent à un voyage onirique et contemplatif, en immersion dans l’espace de nos forêts françaises. Transcrit de juillet à décembre 2023 pour l’Ensemble Dubois-Chauvet, le cor, le violon solo, le quatuor à cordes, le piano et le célesta prennent tour à tour la voix des paysages inspirés ou des êtres peuplant la forêt, dans une ambiance où l’écriture classique s’entrelace avec celle de la modernité. La nature, le cycle de la vie, les esprits subtils ou les quatre éléments interpellent une mémoire universelle des impressions vécues en forêt, au fil d’un poème symphonique : chacun y verra son arbre, son allée, le chevreuil, le renard ou le loup, le vent dans les feuillages, les frayeurs des feux, le bonheur de la confidence entretenue avec les ombres et lumières, les êtres visibles et invisibles de la création qui y trouvent refuge et abondance. J’ai voulu écrire cette musique pour rendre grâce à cette nature d’une beauté merveilleuse et lui exprimer toute notre gratitude éternelle. » C.G.

Au programme:

Mel Bonis : extrait des scènes de la forêt pour violon, cor et harpe, A l’aube

Marcel Tournier : Vers la source dans le bois pour harpe solo

Rita Strohl : extrait de la symphonie de la forêt, Marche funèbre d’un scarabée, transcription pour piano solo de la compositrice

Christophe Guyard : Images symphoniques de la forêt, Prélude, la Grande allée, les Quatre éléments, un Monde sauvage, Allégorie de la vie

ENSEMBLE INSTRUMENTAL DUBOIS-CHAUVET

Cet ensemble  est composée d’Agnès ( pianiste) et Olivier (violoniste) et de leurs 3 enfants : Romain ( violoncelliste), Maud ( violoniste, altiste et harpiste) et Victor (corniste) auxquels il faut ajouter les conjoints de Romain et Maud: Loanh (violoniste) et Matthieu ( violoniste et altiste).
Olivier CHAUVET a fait ses premières études musicales au conservatoire d’Angers sous la houlette d’Yvette Monville, puis à l’Ecole Normale de Musique de Paris avec Georges Tessier. Remarqué au concours Tibor Varga, Suisse, il joue alors en soliste avec L’ONPL la Valse Caprice de E.Ysaye. A la création de l’Orchestre National de Bretagne, il y rentre comme soliste des seconds violons. Passionné de musique de chambre, Olivier Chauvet est à l’origine de la création d’une salle de concerts, Le Pianorium, en Bretagne Romantique, ou il se produit régulièrement au sein de diverses formations et notamment avec sa famille.
Il est actuellement second violon solo de l’orchestre National de Bretagne.
 
Agnès DUBOIS-CHAUVET obtient une médaille d’or à l’unanimité avec félicitations du jury au Conservatoire National de Région d’Angers avant de poursuivre sa formation l’Ecole Normale de Musique de Paris dans la classe de Jacqueline Latarjet. Elle y obtient les plus hautes récompenses en piano, musique de chambre, accompagnement mais aussi analyse et harmonie.
Attirée par l’école russe de piano, elle se perfectionne pendant plusieurs années auprès de Tatiana Nikolaeva et Mikhaïl Voskresensky, professeurs au conservatoire Tchaïkovsky de Moscou.
Musicienne très réceptive et curieuse, au croisement de plusieurs cultures et écoles pianistiques, elle sait s’enrichir de nouveaux répertoires et faire partager sa passion pour l’univers musical. Son mode d’interprétation se révèle en contrepoint de son caractère équilibré : précis mais fougueux avec de brusques déchaînements poétiques qui captent
particulièrement l’écoute.
Installée en Bretagne depuis 1988, elle y mène une abondante carrière de concertiste au sein de formations très variées ; tantôt avec l’orchestre de Bretagne, tantôt au sein d’une formation de chambre, ou en récital.
Membre de plusieurs ensembles tels que le quatuor « Un Bruit qui Court» (2 pianos et percussions) et du trio Cézembre ; elle est aussi la partenaire régulière de chanteurs.
Elle a joué notamment en soliste avec l’orchestre de Bretagne sous la direction d’Olari Elts, Quotation of dream de Takemitsu lors d’une série de concerts pour les 20 ans de l’Orchestre de Bretagne en juin 2010.
Elle intègre en 2009 l’ensemble Juon Project dont le but est de promouvoir l’œuvre du compositeur Paul Juon, et forme au sein de cet ensemble un Duo avec le pianiste Igor Kraèvsky. Ils ont enregistré deux CDs pour le label américain Minstrel de l’œuvre pour piano à 4 mains de ce compositeur.
Parallèlement à sa carrière de concertiste, Agnès Dubois-Chauvet, titulaire du Certificat d’aptitude de piano, est actuellement professeur de Piano et musique de
chambre au Conservatoire Claude Debussy de Saint-Malo.
Depuis 2010, elle est directrice artistique de « Musique en Bretagne Romantique », une saison de concerts au Pianorium, un lieu magique en milieu rural dédié à la musique et principalement au piano.
Romain CHAUVET, Violoncelliste depuis l’enfance,  débute sa formation aux conservatoires de St-Malo
puis Rueil-Malmaison, pour intégrer ensuite la classe de François Salque à la Haute école de  Musique de Lausanne. Il y obtient le Master de Soliste, suivi de peu par un prix au Concours 
d’Interprétation Musicale de Lausanne en 2013. De retour en France, il se produit au sein de projets 
très variés, allant de la musique de chambre avec l’association « Musique en bretagne romantique » 
aux musiques de films au sein du « Sinfonia pop Orchestra », en passant par des spectacles à vocation
pédagogique en partenariat avec les conservatoires d’arrondissements de Paris. Il est professeur de 
violoncelle au conservatoire de Joigny depuis 2018.
 
Maud CHAUVET :
Maud Chauvet commence la musique au conservatoire de St Malo, en violon puis en harpe dans la classe de Anne le Signor. Elle obtient son diplôme d’études musicales de violon en 2015 et celui de harpe en 2018, puis entre en 2016 au pôle supérieur de musique Bretagne-Pays de Loire en violon, dans la classe de Marie-Volaine Cadoret. Cette multi-instrumentiste participe depuis 2017 au festival Boult-aux-bois et cordes, dans les Ardennes.
Convaincue des bénéfices de la pratique de divers instruments, Maud Chauvet a élaboré un spectacle
mêlant violon, harpe et cirque aérien, autour du thème des saisons, avec la circassienne Vanessa Beattie.
Elle obtient son DNSPM de violon en 2019 au Pôle  supérieur Bretagne- Pays de La Loire puis un master spécialité violon ainsi qu’une licence de harpe
en 2021 au conservatoire Royal de Namur.
 

Victor CHAUVET, né en 2002, commence le cor à l’âge de 7 ans dans la classe Xavier Maupetit. Dès l’âge de 11 ans il est remarqué lors d’une master-classe à l’académie de musique d’Evian par le célèbre corniste et trompettiste David Guerrier.

Il est en Juin 2014 reçu 1er cor solo à l’orchestre des petites mains symphoniques, un orchestre rassemblant les meilleurs musiciens de 7 à 16 ans de France. Avec cet orchestre, il joue en mai 2015 au festival  »Iguazù en Concierto » (Argentine).                                                    Il obtient son DEM de cor au conservatoire de Rennes et est actuellement dans la classe de Vladimir Dubois au CRR de Paris et également de Jacques Deleplanque au CRR de Gennevilliers.

Passionné par le répertoire de musique de chambre, Victor joue très régulièrement en concert avec sa famille. Il forme notamment un trio avec son frère Romain, violoncelliste et sa sœur Maud, violoniste et harpiste (concert «Jeunes Talents» au festival de musique classique de Dinan).

 

Loanh MIRANDE :
Après un cursus de violon au Conservatoire Royal de Bruxelles, Loanh Mirande poursuit sa formation à l’Ecole Normale de Musique de Paris Alfred Cortot où elle obtient une bourse d’études et son diplôme de concertiste en juin 2022. Lauréate en
2019 du concours international Aragats (Yerevan, Arménie), elle joue en solo et en musique de chambre au sein de ce festival. Elle se produit régulièrement dans l’orchestre du Mannheimer Philharmoniker.
 
 
Matthieu COULON : 
Après un DEM au Conservatoire de Lyon dans la classe de Francis Duroy, Matthieu intègre le conservatoire Royal de Namur dans la classe de Marc Danel où il obtient un Bachelor puis un Master de violon en juin 2023.

Samedi 6 janvier 2024 à 20 heures,

 

Un violon sous le sapin

Un violon sous le sapin

Sur des musiques et des comptines célèbres et une histoire de Noël, le Pianorium présente un spectacle de 30 minutes suivi  d’une rencontre avec les artistes et leurs instruments.

« Un soir de décembre , Agnès et Olivier reçoivent une malle d’un lutin du Père-Noël… »

Dans une adaptation musicale pour piano, célesta, clavecin, harmonium, violon et petites percussions .
Avec aux claviers, Agnès Dubois-Chauvet et Olivier Chauvet au violon

 

Dimanche 17 décembre à 17 heures, durée 40 minutes, à partir de 2 ans

Prix des places 6€ pour les enfants et 12€ pour les adultes