Les musiciens de Brême
« Les musiciens de Brême » est un spectacle jeune public, musical et théatral imaginé par Alain Brunier.
Agnès Dubois-Chauvet et Kévin Morens , piano
Alain Brunier, narrateur
Le spectacle « les Musiciens de Brême » fait partie d’un ensemble de spectacles mêlant littérature et musique, imaginés et racontés par Alain Brunier. Citons parmi les spectacles consacrés au jeune public « Ma mère l’Oye », alliant les contes de Perrault et la musique de Ravel, ou encore « La petite pantoufle de vair », d’après Cendrillon.
Alain Brunier est également l’auteur de spectacles destinés à des publics plus âgés, comme par exemple « Quatre visages de Don Quichotte », « Pouchkine, romance d’une vie », ou plus récemment « la Divine Comédie », sur des textes de Dante et des musiques de Franz Liszt.
Pour les « Musiciens de Brême », Alain Brunier a fait le choix d’associer ce court texte des frères Grimm à des miniatures musicales de Georges Bizet, les « Jeux d’enfants ». Par le jeu de cette mise en résonance, le conte se trouve découpé en douze tableaux, chacun souligné ou illustré par l’une des douze miniatures composées par Bizet. Il n’y a eu aucun besoin de modifier l’ordre des pièces musicales, qui se prêtaient parfaitement à la trame narrative du conte, depuis la rencontre successive de l’âne, du chien, du chat et du coq, les quatre protagonistes de l’histoire, jusqu’à la « happy end » célébrée par la dernière pièce de Bizet intitulée « le Bal ».
Georges BIZET – « Jeux d’enfants » : la composition musicale est constituée de douze
brèves pièces caractéristiques pour piano à quatre mains. Pour la réaliser, deux pianistes se partagent l’étendue du clavier d’un même piano, l’un jouant dans les graves et l’autre dans les aigus. Pour ce spectacle, les deux artistes jouent alternativement les graves et les aigus, donnant ainsi une variété de jeu plus vaste, pour le plus grand plaisir de l’auditoire.
Les frères GRIMM – « Les Musiciens de Brême » : le conte des frères Grimm est célèbre, et a fait l’objet de nombreuses adaptations depuis sa parution dans le recueil des « Contes de l’enfance et du foyer », publié par Jacob et Wilhelm Grimm en 1819, il y a donc un peu plus de deux cents ans. Les péripéties et les retournements de situation sont peu nombreux dans ce conte très bref – seulement deux pages dans l’édition originale, contre six en moyenne pour les autres contes du même recueil – : les quatre animaux protagonistes se rencontrent de manière fortuite après avoir tous les quatre quitté leur foyer, à cause de leur âge avancé qui ne leur permettait plus de poursuivre la vie qu’ils avaient menée jusqu’alors. L’âne, le chien, le chat et le coq se dirigent « de concert » vers la ville de Brême, où ils espèrent se voir engager comme « Stadtmusikanten », c’est-à-dire comme musiciens officiels de la ville. En cherchant un abri à la tombée de la nuit, ils tombent par hasard sur une maisonnette perdue dans la forêt. Par leur ruse, ils effraient et chassent les brigands qui y résident. Le seul brigand assez courageux pour revenir dans la maison en pleine nuit en sera pour ses frais, car les quatre animaux se ligueront contre lui jusqu’à ce qu’il quitte les lieux, épouvanté. Les quatre amis, fiers de leur coup, et heureux de se trouver dans cette maison confortable, décident de s’y installer définitivement, et renoncent finalement à leur projet de devenir musiciens à la ville de Brême pour couler ensemble des jours heureux.
La simplicité de l’histoire correspond parfaitement à l’aspect juvénile des compositions
musicales de Georges Bizet. Leur brièveté, leur caractère enfantin, tantôt jovial et exubérant, tantôt calme et rêveur, offre un contrepoint idéal aux personnages des frères
Grimm. Les mots et les notes s’entremêlent, se répondent, se soulignent, s’entrecroisent, pour créer ensemble un moment unique, tant musical que littéraire.
Le spectacle vivant, c’est-à-dire créé directement devant le public par le narrateur, concepteur du spectacle, et les deux pianistes, apporte la magie de l’instant, qui ne peut
pas se trouver de la même manière dans un spectacle enregistré. Le public se voit entraîner dans l’histoire et dans la musique, depuis la première phrase jusqu’au dénouement final.
Dimanche 15 décembre à 14 heutes et 17 heures, durée 50 minutes, à partir de 5 ans
Prix des places 6€ pour les enfants et 12€ pour les adultes
Concert Jeunes talents
L’association Musique En Bretagne Romantique aura le plaisir de recevoir trois jeunes talents au Pianorium. Après une première partie de concert en soliste , ils se retrouverons ensemble pour interprêter le magnifique trio de Brahms pour leur formation.
dimanche 24 novembre 2024 à 17 heures.
Au programme:
J. Haydn: sonate en Ut majeur n° 60 pour piano
- Allegro
- Adagio
- Allegro molto
C. Saint-Saëns : Romance pour cor et piano
E. Ysaÿe : 3ème sonate pour violon seul
J. Brahms : trio en mib majeur op. 40 pour violon, cor et piano
- Andante
- Scherzo (Allegro)
- Adagio mesto
- Allegro con brio
Emma Lefort-Perreaut, violon
Née en 2006, Emma Lefort-Perreaut débute le violon à l’âge de six ans au conservatoire de Saint-Malo. Elle intègre la classe de Florin Szigeti en 2017au CRR de Paris. En 2020, elle obtient son DEM à l’unanimité du jury. Elle reçoit des récompenses comme le 1er prix aux concours de Stockholm, de Hambourg, des Clefs d’Or à Paris, une mention spéciale du jury au concours Grumiaux et en 2024 un 1er prix au concours Vatelot Rampal de Paris. Elle a intégré en septembre 2024 le CNSMD de Lyon dans la classe de Jennifer Gilbert.
Emma est soutenue par la Fondation Véronique Daverio pour laquelle elle a été lauréate en 2020
Pénélope Kouroupakis, piano
Victor Chauvet, cor
Victor CHAUVET, né en 2002, commence le cor à l’âge de 7 ans dans la classe Xavier Maupetit au conservatoire de Saint-Malo. Dès l’âge de 11 ans il est remarqué lors d’une master-classe à l’académie de musique d’Évian par le célèbre corniste et trompettiste David Guerrier.
Il est en Juin 2013 reçu 1er cor solo à l’orchestre des petites mains symphoniques, un orchestre rassemblant les meilleurs musiciens de 7 à 16 ans de France. Avec cet orchestre, il joue pendant 5 ans dans les plus grandes salles parisiennes et en mai 2015 au festival »Iguazù en Concierto » (Argentine).
Sa passion pour l’orchestre l’amène à être cor solo de l’OJC pendant 2 académies d’été (2021 et 2022)
Il est encouragé par de nombreux cornistes lors de stages et master classes ( Jacques Delelplanques du CNSM, Vladimir Dubois cor solo de l’opéra, David Guerrier du CNSM de Lyon…)
Il obtient son DEM régional de cor à l’unanimité au conservatoire de Rennes et est actuellement en cycle de perfectionnement dans la classe de Vladimir Dubois au CRR de Paris ainsi qu’au sein du departement de la formation à l’orchestre.
Passionné par le répertoire de musique de chambre, Victor joue très régulièrement en concert avec sa famille ( festivalsJean Langalis , festival Mission on the roc de Granville, Les Musicales de Redon et Festival de Sylvanes) Il forme notamment un trio avec son frère Romain, violoncelliste et sa sœur Maud, violoniste et harpiste (concert «Jeunes Talents» au festival de musique classique de Dinan).
PRAGUE la romantique
Hommage à Anton Dvorak et Bedrich Smetana
1824 est l’année de naissance de Bedrich Smetana (1824-1884) tout naturellement l’année 2024 célèbre la musique Tchèque un peu partout dans le monde. Avec une sélection d’œuvres et d’airs de Bedrich Smetana et Anton Dvorak (1841-1904),les artistes de ce concert vous invitent à un voyage au cœur de la Bohême.
Dimanche 20 octobre à 17 heures
Au programme du concert :
- Dumka I Lento maestoso (Allegro quasi doppio movimiendo — en mi mineur, puis majeur)
- Dumka II Poco adagio (Vivace non troppo/Vivace — en ut dièse mineur)
- Dumka III Andante (Vivace non troppo/Allegretto — en la majeur )
- Dumka IV Andante moderato (Allegro scherzando, Quasi tempo di marci — en ré mineur, puis majeur)
- Dumka V Allegro (en mi bémol majeur)
- Dumka VI Lento maestoso (en ut mineur, puis majeur)
- Má píseň zas mi láskou zní / Mon chant d’amour résonne de mille couleurs
- Aj! Kterak trojhranec můj / La musique nous donne vie jusqu’après la mort
- A les je tichý kolem kol /Ô sombres forêts de Bohême, vastes et mystérieuses
- Když mne stará matka /Quand je me souviens des chants de ma mère
- Struna naladěna / Le violon sonne, venez danser !
- Široké rukávy /Mes vêtements flottent et je marche libre
- Dejte klec jestřábu / Tel un faucon, le tsigane toujours se libère
La saison 2024/2025 du Pianorium
- Dimanche 15 juin à 17 heures
Récital de clavecin avec Sarah Rouppert
L’association Musique En Bretagne Romantique aura le plaisir de recevoir au Pianorium Sarah Rouppert, claveciniste, le samedi 8 juin à 20 heures;; Agnès Dubois-Chauvet vous présentera également ses pianofortes dernièrement acquis et en cours de restauration.
SAMEDI 8 JUIN à 20 heures
Au programme du concert :
Avec ce programme entièrement dédié aux sonates de Domenico Scarlatti (1685-1757), Sarah Rouppert souhaite plonger le public dans un bain musical lumineux et chantant, à la rencontre de l’univers fascinant de Domenico Scarlatti.
K. 1 — Ré mineur
K. 213 — Ré mineur
K. 27 — Si mineur
K. 478 — Ré majeur
K. 30 — Sol mineur
K. 152 — Sol majeur
K. 417 — Ré mineur
K. 32 — Ré mineur
K. 41 — La mineur
K. 57 — Si bémol majeur
K. 58 — Do mineur
K. 555 — Fa mineur
Sarah Rouppert se forme dans la classe de Julie Blais, au conservatoire de Juvisy-sur-Orge, avant d’étudier le clavecin avec Olivier Baumont et la basse continue avec Blandine Rannou et Thierry Maeder au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Elle y obtient le Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicienne en 2021 et y poursuit sa formation en pédagogie jusqu’à l’obtention du Diplôme d’État en clavecin et basse continue en 2023.
En tant que continuiste, elle joue à l’orgue et au clavecin sous la direction de Christophe Rousset (Cathédrale Notre-Dame de Paris) et de Hervé Niquet (Cathédrale Saint-Louis des Invalides, Festival Baroque de Pontoise) dans des programmes français du XVIIe siècle (Charpentier, Frémart, Bouteiller). En 2019, elle inaugure le premier opéra baroque du Festival Classic à Guéthary avec Dido & Aeneas de Purcell, en jouant aux côtés du quatuor Hanson et sous la direction de Victor Jacob. Mais c’est son affection pour le répertoire baroque allemand qui colore le plus particulièrement son travail, notamment avec l’ensemble Le Nom sur le bout de la langue. Fondé en 2018, l’ensemble consacre ainsi ses premiers programmes aux œuvres instrumentales et vocales de Bach, Telemann et Haendel.
Depuis 2017, Sarah enseigne dans différents conservatoires avant de s’installer à Saint-Malo où elle encourage la création d’une classe de clavecin et le rayonnement de la musique ancienne sur la Côte d’Émeraude. À ce titre, elle dirige en 2023 la création du Malade imaginaire de Charpentier avec les musiciens, danseurs et comédiens du Conservatoire de Saint-Malo. En 2024, elle joue pour l’association Musique en Pays de Saint-Malo en trio avec Marc Mouginot (basson) et Joana Soares (hautbois), solistes de l’Orchestre National de Bretagne.
En janvier 2025, Sarah participera à la saison musicale du Collège des Bernardins (Paris) en lien avec l’exposition de l’artiste peintre Augustin Frison-Roche. Elle dirigera le concert d’inauguration de cette exposition de peinture sacrée avec un programme baroque réunissant douze chanteurs et instrumentistes sur le thème de l’Épiphanie.
Parallèlement à son travail pédagogique et artistique, Sarah s’initie à l’orgue dans la classe de Loïc Georgeault et de Florence Rousseau. Elle est par ailleurs membre du Conseil d’Administration du fonds de dotation L’Art de la Fugue qui met en lumière l’orgue historique espagnol de Fresnes-Buenafuente del Sistal.
Dans une autre vie, elle a étudié la philosophie à la Sorbonne et s’est spécialisée sur la pensée esthétique et morale de Kant. Elle a soutenu ses recherches de master sous la direction de Christian Bonnet.
Concert jeunes talents avec le DUOMORI
L’association Musique En Bretagne Romantique aura le plaisir de recevoir au Pianorium le DUOMORI, le dimanche 7 avril 2024 à 17 heures.
« Un piano à la mer »
ou L’Odyssée laborieuse des Terre-Neuvas
DIMANCHE 11 FEVRIER à 17 heures
Ce concert-lecture est joué par Jennifer Meinier (piano) et Gaëtan Emeraud (théâtre).
Jennifer Meinier s’est penchée sur ses origines et ses recherches généalogiques l’ont poussée à remonter la Rance et à retracer l’histoire de ses ancêtres marins partants de Saint-Malo pour Terre-Neuve. Gaëtan Emeraud raconte les récits de voyage, son écriture entremêle la pianiste et son héritage identitaire, l’aventure des marins et une dimension plus fantastique pour exprimer la parabole.
Les musiques rassemblées au piano expriment la fascination des compositeurs pour la mer : Debussy, Ropartz, Cras, Bridge, Ravel, Koechlin et Massenet. Les sensations, les mélodies se répondent, s’entrechoquent, nous plongent dans un roulis puissant, inquiétant, au-delà de toute mesure. Ces sensations guident l’écriture, font flotter des fragments de vie, les fantômes ont beaucoup de plaisir à se rencontrer, le grand air et le labeur s’invitent autour de ce piano jeté à la mer.
Au programme:
Jennifer Meinier
Jennifer Meinier débute le piano auprès de Patrick Jégo à Dinan. Elle poursuit
ses études au conservatoire de Rennes avec Pierre Froment dans la plus pure
tradition d’Alfred Cortot et reçoit l’enseignement de Romano Pallottini.
Elle obtient alors le Premier Prix du Concours International de Brest en piano et poursuit des études de Musicologie jusqu’à l’obtention de la Licence.
Elle se perfectionne auprès de Frédéric Aguessy à Rouen et d’Aquiles Delle Vigne à la Hogeschool voor Muziek en Dans de Rotterdam et obtient un Premier Prix en piano avec la plus grande distinction.
Titulaire du Certificat d’Aptitude de Professeur de piano et du Diplôme d’Etat d’Accompagnement de piano, elle enseigne au Conservatoire de Vitré où elle mène de nombreux projets (récemment Gainsbourg et caetera, Play autour des Children’s songs de Coréa), avec ses collègues elle crée le spectacle Rachmaninov chambre 802.
Elle partage sa passion en musique de chambre, mêlant le classique et le tango
avec un goût pour l’improvisation avec plusieurs ensembles : le Duo ParisBuenos Aires, les trios Veronese et Classictango et accompagne le Chœur de chambre Kamerton. En soliste elle se produit notamment dans les concerts commentés Debussy et Scriabine, avec orchestre elle interprète le Carnaval des Animaux de Saint-Saëns, les Concertos de Grieg et de Clara Schumann
Gaëtan Emeraud
Il construit son parcours entre théâtre et chant, conte et écriture.
Il joue et met en scène des spectacles depuis une quinzaine d’année avec le Lycanthrope Théâtre ou
comme acteur ou metteur en scène pour d’autres compagnies (Golmund Théâtre, Bao Acou, Bakélite, Roi Zizo…)
Son approche s’est forgée dans des allers-retours entre ses expériences de la scène et son travail d’artiste enseignant (CRD Vannes et CRI de Vitré, École du Jeu à Paris).
Avec le collectif du Club del Pescado ou dans les cours et stages qu’il donne, il a développé et poussé son regard de directeur d’acteur sur des registres et des univers théâtraux variés. La voix de l’acteur est un de ses centres de gravités, il rencontre le Roy Hart en 2000 avec lequel il suit plusieurs formations intensives, puis Panthéâtre en 2008 avec Enrique Pardo et Linda Wise avec qui il noue un compagnonnage au long cours.
Il fait également parti du laboratoire international de Panthéâtre qui développe une recherche sur le
travail de la voix et sur un « Théâtre chorégraphique » qui fait la part belle à l’image.
Avec la Compagnie Bakélite il collabore avec Olivier Ranou sur la dramaturgie, le jeu d’acteur, et le
« montage des images » créer par et autour des objets.
Il partage des aventures théâtrales avec plusieurs compagnies (jeu et/ou mise en scène): L’histoire du tigre de
Dario Fo, Rose la nuit Australienne de Noëlle Renaude, L’Etrange voyage de Peter de A.Chamisso, Des hommes
et de l’Acier… [Compagnie du Bienheureux] le Bizarre incident du chien pendant la nuit… [Golmund
Théâtre]…Terrains d’aventure [Bao Acou], Projet Clémence de Clamart [Cie du roi Zizo], Envahisseurs [Cie
Bakélite]…
Il dirige depuis 2012 le Lycanthrope Théâtre avec lequel il a créé : HH.Métamorphoses, La milonga de l’hôtel du
globe et Une gueule de loup se reflétait…
MUSIQUES DE LA FORÊT
En ce début d’année 2024, l’association Musique En Bretagne Romantique vous propose un voyage en forêt grace aux compositrices et compositeurs français qui ont su la décrire et la magnifier musicalement!
Le temps fort de ce concert sera la création du compositeur breton Christophe Guyard : « Les images symphoniques de la forêt » spécialement transcrites pour l’ensemble instrumental Dubois-Chauvet.
« En cinq mouvements (Prélude, la Grande allée, les Quatre éléments, un Monde sauvage, Allégorie de la vie), les Images symphoniques de la forêt nous invitent à un voyage onirique et contemplatif, en immersion dans l’espace de nos forêts françaises. Transcrit de juillet à décembre 2023 pour l’Ensemble Dubois-Chauvet, le cor, le violon solo, le quatuor à cordes, le piano et le célesta prennent tour à tour la voix des paysages inspirés ou des êtres peuplant la forêt, dans une ambiance où l’écriture classique s’entrelace avec celle de la modernité. La nature, le cycle de la vie, les esprits subtils ou les quatre éléments interpellent une mémoire universelle des impressions vécues en forêt, au fil d’un poème symphonique : chacun y verra son arbre, son allée, le chevreuil, le renard ou le loup, le vent dans les feuillages, les frayeurs des feux, le bonheur de la confidence entretenue avec les ombres et lumières, les êtres visibles et invisibles de la création qui y trouvent refuge et abondance. J’ai voulu écrire cette musique pour rendre grâce à cette nature d’une beauté merveilleuse et lui exprimer toute notre gratitude éternelle. » C.G.
Au programme:
Mel Bonis : extrait des scènes de la forêt pour violon, cor et harpe, A l’aube
Marcel Tournier : Vers la source dans le bois pour harpe solo
Rita Strohl : extrait de la symphonie de la forêt, Marche funèbre d’un scarabée, transcription pour piano solo de la compositrice
Christophe Guyard : Images symphoniques de la forêt, Prélude, la Grande allée, les Quatre éléments, un Monde sauvage, Allégorie de la vie
ENSEMBLE INSTRUMENTAL DUBOIS-CHAUVET
Victor CHAUVET, né en 2002, commence le cor à l’âge de 7 ans dans la classe Xavier Maupetit. Dès l’âge de 11 ans il est remarqué lors d’une master-classe à l’académie de musique d’Evian par le célèbre corniste et trompettiste David Guerrier.
Il est en Juin 2014 reçu 1er cor solo à l’orchestre des petites mains symphoniques, un orchestre rassemblant les meilleurs musiciens de 7 à 16 ans de France. Avec cet orchestre, il joue en mai 2015 au festival »Iguazù en Concierto » (Argentine). Il obtient son DEM de cor au conservatoire de Rennes et est actuellement dans la classe de Vladimir Dubois au CRR de Paris et également de Jacques Deleplanque au CRR de Gennevilliers.
Passionné par le répertoire de musique de chambre, Victor joue très régulièrement en concert avec sa famille. Il forme notamment un trio avec son frère Romain, violoncelliste et sa sœur Maud, violoniste et harpiste (concert «Jeunes Talents» au festival de musique classique de Dinan).
Samedi 6 janvier 2024 à 20 heures,
Un violon sous le sapin
Sur des musiques et des comptines célèbres et une histoire de Noël, le Pianorium présente un spectacle de 30 minutes suivi d’une rencontre avec les artistes et leurs instruments.
« Un soir de décembre , Agnès et Olivier reçoivent une malle d’un lutin du Père-Noël… »
Dans une adaptation musicale pour piano, célesta, clavecin, harmonium, violon et petites percussions .
Avec aux claviers, Agnès Dubois-Chauvet et Olivier Chauvet au violon
Dimanche 17 décembre à 17 heures, durée 40 minutes, à partir de 2 ans
Prix des places 6€ pour les enfants et 12€ pour les adultes
Récital exceptionnel de Kun Woo Paik et Dan Zhu
Un concert exceptionnel avec deux artistes internationaux, le violoniste Dan Zhu et le pianiste Kun Woo Paik, samedi 9 septembre à 20 heures.
“Brahms: La voix intérieure” – Dan Zhu, violon; Kun Woo Paik, piano –
Intégrale des trois Sonates pour Violon et Piano
En commémoration du 190ème anniversaire de Johannes Brahms
Johannes Brahms (1833-1897)
– Sonata No. 1 in G major, Op. 78 « Regensonate » (1878-79, Pörtschach am Wörthersee, Autriche)
I. Vivace ma non troppo
II. Adagio – Più andante – Adagio
III. Allegro molto moderato
– Sonata No. 2 in A major, Op. 100 « Meistersinger » (1886, Thun, Suisse)
I. Allegro amabile
II. Andante tranquillo – Vivace – Andante – Vivace di più – Andante – Vivace
III. Allegretto grazioso (quasi andante)
– Sonata No. 3 in D minor, Op. 108 (1886-88, Thun, Suisse)
I. Allegro
II. Adagio
III. Un poco presto e con sentimento
IV. Presto agitato
DAN ZHU violon
Kun Woo Paik, piano
Né d’un père violoniste et d’une mère professeure de piano, Kun Woo Paik donne son premier concert à l’âge de dix ans avec l’orchestre national coréen dans le Concerto pour piano de Grieg. Les années suivantes, il interprète beaucoup d’œuvres importantes en Corée, dont plusieurs en premières dans son pays, notamment les Tableaux d’une exposition de Moussorgski. À quinze, en 1961, à New York, il participe au Concours Dmitri Mitropoulos pour les chefs d’orchestre et obtient un prix spécial. Il étudie ensuite le piano à la Juilliard School de New York avec Rosina Lhévinne (1965-1971), à Londres avec Ilona Kabós et en Italie avec Guido Agosti et Wilhelm Kempff. Kun Woo Paik est également lauréat des concours Busoni (1969) et Naumburg (New York, 1971).
Il fait ses débuts à New York sous la direction de James Conlon en 1972. Depuis, au fil des années, Kun Woo Paik a donné des récitals dans les grands centres musicaux tels que le Lincoln Center, Carnegie Hall, Wigmore Hall et la Philharmonie de Berlin. Il a joué avec des orchestres tels que l’Orchestre symphonique de Londres, l’Orchestre symphonique de la BBC (Proms 1987), le Pittsburgh Symphony, l’Orchestre national de Russian, l’Orchestre philharmonique de Saint-Pétersbourg, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre national de France, l’Orchestre de chambre de Paris, Rai Torino, l’Philharmonique de Varsovie, l’English Chamber Orchestra et l’Orchestre de la radio polonaise, sous la direction de chefs d’orchestre, notamment de Mariss Jansons, Neville Marriner, Lawrence Foster, Mikhaïl Pletnev, Dmitri Kitaïenko, James Conlon, John Nelson et Eliahu Inbal. Kun Woo Paik est également artiste invité de nombreux festival : Berlin Festwochen, Aix-en-Provence, La Roque d’Antheron, Colmar, Spoleto, Aldeburgh, Mostly Mozart (New York) et du festival de Ravina (près de Chicago), effectuant des tournées en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Asie et en Italie.
Son répertoire est très varié de Bach à Stockhausen et comprend des œuvres rares comme le Concerto pour piano de Busoni, la fantaisie pour piano et orchestre de Fauré et de Liszt, la fantaisie sur des thèmes du Lélio de Berlioz. Kun Woo Paik a également joué une sélection de transcriptions de Liszt et Berlioz et le Concerto pour piano de Suk-Hi Kang qui lui est dédié.
Paik a enregistré l’intégrale des concertos pour piano de Prokofiev sous la direction d’Antoni Wit avec l’Orchestre de la radio polonaise pour le label RCA, disque qui a reçu un Diapason d’or en 1993 ; l’intégrale des concertos pour piano de Rachmaninoff avec Vladimir Fedoseyev et l’Orchestre de la radio de Moscou (BMG), ainsi que plusieurs disques de pièces pour piano Scriabine, Liszt, Moussorgski, Rachmaninoff et Mendelssohn. En 2000, il a signé un contrat d’exclusivité avec le label Decca Classics. Son premier disque était constitué de transcriptions pour piano par Busoni d’œuvres d’orgue de Bach. Suit un disque Fauré qui a reçu de bonnes critiques par la presse spécialisée, considéré comme un interprète majeur de la musique française. Entre 2005 et 2007, chez Decca, il a enregistré l’intégrale des sonates pour piano de Beethoven.
Il a été le directeur artistique du Festival de musique de la Côte d’Émeraude à Dinard, pendant 21 ans de 1995 à 2014. Il a programmé une palette de musique, allant de la musique baroque, en passant par la musique romantique, jusqu’au répertoire de musique contemporaine, avec les meilleurs artistes internationaux, destiné, notamment avec des concerts gratuits en plein air, des concerts pour les enfants et des concerts avec de jeunes virtuoses. En novembre 2014, il a été évincé de cette position par le maire de Dinard, Martine Craveia-Schütz, et a été remplacé par le pianiste égyptien Ramzi Yassa. Kun Woo Paik a exprimé dans une longue lettre au maire de Dinard, sa « stupéfaction et profonde tristesse ».
Kun Woo Paik a été fait Chevalier de l’ordre des arts et des lettres en 2000. En septembre 2000, il est le premier artiste coréen à être officiellement invité à se produire en Chine.
Exceptionnellement pour ce concert le prix des places sera de 18 €
Réservation vivement recommandée en raison de la jauge limitée soit par mail : Réservations et contact | Le Pianorium , soit par téléphone au 0299452916